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Une fille ne devrait pas dire ce genre de choses.

Au cas où quelqu’un aurait manqué cette information aussi cruciale que la réélection d’Emmanuel Macron et le rappel des pizzas Buitoni contaminées par E.coli, le titre ci-dessus est celui de mon livre qui vient de sortir aux Éditions Kiwi. Je tiens à les placer ici, dans la crainte de perdre en pourcentage sur mes droits d’auteurs, vous l’aurez compris. En réalité, c’est surtout parce que ça rime et que je trouve ça joli. (Encore une, c’est cadeau, je pourrais y passer la nuit.)

Je stoppe mes digressions à la hauteur d’un poème de Paul Eluard, pour vous signifier que j’ai mis mes tripes dans cet ouvrage et que j’espère que sa lecture pourra vous toucher. (Promis la vision et l’odeur du tréfond de mes entrailles ne fait pas véritablement partie de l’équation.)

Si je l’ai écrit, c’est que je suis convaincue qu’il est nécessaire, sain, salutaire de s’exprimer sur le sujet féminin, le regard masculin, le mélange de nos genres. Évidemment, je ne vais pas vous dire non plus que c’est une bouse au vu du temps que j’y ai consacré, la digestion d’une raclette végé s’opère avec plus de facilité. (Et bobo pour vous contrarier.)

Je vais donc à présent vous soumettre toutes les bonnes raisons pour lesquelles il est nécessaire de lire ma prose engageante et engagée. Je vous rassure, ce mariage de vous et moi, vous prendra moins de temps à lire qu’une union à Vegas, c’est pour vous dire à quel point la pilule passe bien. Aucun effet secondaire, à part peut-être d’être moins con à l’arrivée qu’au départ. (Soit l’inverse d’une nuit à Vegas en somme.)

Ce livre est nécessaire, car il serait vraiment dommage de ne pas faire briller vos ego dans une discussion du samedi soir sur le dernier sujet du moment : Nikkie de @plaquemoisurtonmur, sa vie, son œuvre. Je sens bientôt une expo débarquer à la Fondation Louis Vuitton et une bonne place dans l’émission La Grande Librairie. J’ai prévu mon plus beau jean pour l’occasion.

Ce livre est nécessaire, car toi qui me lit présentement : homme, femme, transgenre, non genré, anus de chat (file de là, on lit, putain !), nous sommes toutes et tous concernés ! Nous sommes toutes et tous des badasses.

Nous avons le droit de nous exprimer, d’être respecté, d’être considéré, de dire “non”, “oui”, “encore”, “plus fort”, “j’ai pas compris”, “je ne sais pas distinguer ma gauche de ma droite”. Tu as le droit de ne pas tout savoir, même la politique ne sait plus se situer. Tu as le droit d’être, tu as le droit d’errer, de tâtonner, de te surprendre, de t’aimer. Tu as le droit de dire les choses ; le sale, le mal, la folie, la beauté, ta bouche n’en reste pas moins jolie. Évitez juste de vous malmener les uns les autres, protégez-vous les uns les autres, regardez-vous, échangez (et pas que dans les clubs).

Dire, verbaliser, c’est un pas vers l’accompagnement des différences, sans être obligé de s’aimer. De cette manière, il est quand même plus simple de s’accorder. Et dans la vie, l’amour, le cul, vos instruments en chœur seront la meilleure des partitions pour jouer sans faire saigner vos cœurs abîmés.

Lisez-mon livre, ça ne sauvera pas l’humanité, mais ça vous rendra moins con à l’arrivée. Mais, dites-moi, c’était vous à Vegas, non ? Ou j’ai rêvé ?

"Une fille ne devrait pas dire ce genre de choses", de Nikkie est disponible ici !
Par @plaquemoisurtonmur | Nikkie
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