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Les papillons

C’est le printemps (enfin si on fait abstraction de ce temps à la con) et il est l’heure de sortir de sa coquille. Parfois, dehors, le soleil brille, alors aucune hésitation, transformez-vous en papillon. La chaleur du dehors est un bon moyen de sortir se réchauffer auprès des corps. Vous êtes un papillon qui porte en lui des papillons. Non, je ne vous invite pas à faire une chiée de gosses, mais juste à vous rappeler que vous êtes vivants et qu’il peut y avoir une tripotée de sentiments qui se bousculent dans votre ventre et qu’il faut les laisser sortir à coups de crosses. En un peu moins violent peut-être, mais vous avez toutes les armes en vous pour faire surgir vos sentiments passionnément.

Ça peut être avec quelqu’un de nouveau ou un vieux plan, tant que ça vous rend heureux, c’est, de loin, le plus important. Se sentir vivre et pouvoir partager ce qu’on ressent, dans un lit, sur une terrasse, sur un banc, mais attendez quand même la nuit, il pourrait y avoir des gens.

Moi aussi, comme vous, j’ai l’âme du papillon qui part à la conquête, non pas du prince charmant, mais de tout ce qui peut m’aider à ressentir, à être, tout simplement. Ce qui est passé reviendra peut-être comme une bonne surprise, ce qui est présent est la seule chose que l’on maîtrise, qu’on se le dise, aussi, allez-y ardemment. L’avenir, ce n’est pas ce que l’on attend, ça vient pas tout seul, c’est prendre le parti de construire, et ça se joue maintenant, alors, en avant les amants ! En avant les sourires, les cils battants, les mots cinglants. En avant le cœur qui bat, à corps, à feu et à sang. Ne mordez pas trop fort, mais allez-y gaiement. Devant ça réceptionne, comme le papillon file au gré du vent.

Le ventre en anglais, ça se dit “belly” (Je reviens de NYC, donc maintenant, je t’étale tout mon vocabulaire easy, mais je te raconterai pas ce que j’ai fait de mes nuits pour l’avoir appris) et ça s’écrit avec deux “l” comme les ailes des papillons qui s’abritent et font des ronds au-dedans.

Alors, que dire… Que le meilleur arrive ou même le pire, la rencontre, la passion, le vol au vent, vous l’aurez connu, et votre chance, c’est de l’avoir vécu sans retenue et, aussi, la seule chose valable qui se doit d’être retenue.

Volez à la rencontre de l’autre, des autres, des peaux, des corps, des intelligences, des mondes, comprenez-les mieux, enthousiamez-vous, écoutez-les plus, écoutez-vous surtout. Croisez les regards, décroisez les jambes, serrez les bras, desserrez la mâchoire, étreignez les joues, déjouez le sort, il n’y a que celui-ci qui ne fait rien qui s’endort le soir avec la crainte de demain. Soyez courageux quand le cœur et le cerveau dialoguent. Vivre sa vie bien plus que la regretter est en vogue. Alors les rames, le vent et la pirogue. Battez votre cœur de plein fouet, faites monter les blancs comme un nuage et laisser l’air des autres battements griffer votre âme jusqu’au sang.

Ce qui doit arriver arrivera, revenir reviendra, partir partira.

Vivez, et comme les ailes du papillon que vous êtes : vibrez.

Un battement de cils, un battement d'ailes peut tout changer, comme la déflagration d'une bombe peut annihiler un monde en une seconde pour en recréer un ou un million, c'est ça l'effet papillon.

Par @plaquemoisurtonmur

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