L'Amour et ses petites musiques - Partie II
Cet article est la suite de "L'Amour et ses petites musiques - Partie I" !
Une présence, une personne à part entière qui prend parfois toute sa dimension dans les gens que j’ai connus tout au long de ma vie. La musique rappelle des périodes, des instants, des papillons tout au creux du ventre, des pas de danse dans mon salon, des mouchoirs entassés et serrés par les larmes comme des champs de cotons sur ma table de nuit. La musique, c’est l’Amour que j’ai eu pour toi, pour toi, pour toi et pour toi aussi.
A toi et à Slow Disco de St Vincent, la première fois que je t’ai parlé d’une sensation, un truc sans raison. Et puis Danse de Lomepal parce que j’avais envie de danser nue sur un sofa, avec toi. Et ça, c’était avant l’amour. Juste après, c’était Les Gens qui doutent à ta fenêtre. J’aime les silences, les non-dits et les peut-être. J’aime les gens qui doutent, qui n’attendent rien, qui sont là simplement avec moi, un soir de fête et tant pis pour demain. Nos chansons, c’était quand même bien.
Des fois, vous me tourmentez, vos musiques qui restent en moi me rendent tristes à en crever. C’est vous que je n’arrive plus à écouter. Vous êtes les absents que j’aimerais parfois oublier, la musique comme le spectre de votre âme dont je suis la gardienne. Mais la musique est beauté, alors pour toujours, vous l’êtes aussi.
Oui parfois vous me tourmentez, et je ne veux plus entendre, mais le temps passe et Le Mal de Vivre votre absence comme dans la chanson de Barbara trouvera la joie que vous ayez fait partie de ma vie. J’ai la mélancolie heureuse, la musique c’est jouir et souffrir partout à la fois. On s’y fait, on aime ça.
Et enfin, à toi. Ce toi qui n’est en réalité que moi. A moi que j’aime, je me suis offert ma propre chanson d’amour, celle qui durera toujours. Dans ma tête, elle n’appartient qu’à moi, mais comme je suis une meuf sympa, je vous la donne, car je sais que la possession dans un couple c’est mal, même si je suis pas vraiment jalouse encore moins de mon autre moi. En étant honnête, j’ai même du mal à la supporter, je comprends qu’on puisse la quitter même si elle est plutôt du genre à se barrer.
Donc, pour en revenir à nos moutons parce que cette digression sur mon dédoublement de personnalité est beaucoup trop longue et que je vais vraiment commencer à vous faire flipper. Ma (enfin la vôtre aussi, hein, vous avez compris) chanson se nomme Satellite of Love de Lou Reed. Pourquoi ? Parce qu’elle est belle forcément, qui aimerait faire un cadeau moche à part les gens qui ne vous aiment pas vraiment ?
Surtout, elle transporte à la manière d’’une bulle, même quand on est malheureux, pas malheureux, amoureux, pas amoureux, plus amoureux. Petit à petit, elle vous emmène aussi loin, aussi haut qu’un satellite peut s’envoler. Je regarde toujours le ciel en écoutant la fin, le cœur gonflé comme si moi-même je devenais un satellite de l’amour. Légère, j’ai toujours le sentiment de m’élever et de rayonner aussi haut que la musique est lumineuse dans ce morceau. Prête à donner et à recevoir tout l’amour du monde. L’amour est partout, regardez-le, rencontrez-le, vivez-le, revivez-le. N’oubliez pas. Encore et encore.
Je vous laisse. J’ai mes chansons à écouter, je vous les donne toutes finalement.
Chers lecteurs, à vos écouteurs maintenant.
Par @PlaqueMoiSurTonMur | Nikkie
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